Queen
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 |  Sujet: Petite sortie d'Oxygène Mer 25 Fév - 22:26 | |
| Je menai Oxygène dans le manège. Il flairai l'air en ronflant. "Aller mon gros, t'inquiète, c'est rien t'es déjà venu !" Je le stoppai au centre du manège, après avoir refermé derrière moi la porte. La manège immense permettait de travailler ses chevaux en toute tranquillité. Je ressanglai, descendis les étriers, et mis le pieds gauche dans l'étrier gauche, avant de me hisser en selle. Oxygène fit un écart. Je me plaçai correctement dans ma selle, ajustai mes rennes, d'une longueur assez longue, et mis mes étriers. D'une pression de mollet, je mis mon cheval au pas, piste à main droite. J'effectuai un tour, sans rien lui demander. Oxygène était assez mou, comme à son habitude sur le plat. Tant qu'il n'a pas vu de barre, il reste mou. Après un tour, je raccourcis un peu mes rennes et demandai à Oxygène de marcher plus activement.
Il marcha d'un pas tonique, accompagné par mon bassin. Sur un tour, je le laissa tranquille dans la bouche, mais une fois le tour dépassé, je raccourcis encore mes rennes et me mis à jouer dans mes doigts. Oxygène fut contrarié de devoir travailler. Il s'arrêta net en secouant la tête. "Raah ! Mauvaise tête va ! Aller, c'est que le début mon pauvre garçon..." Je pressai les jambes, en donnant des coups de bassins et en faisant des appels de langues. Oxygène tapa du pieds et se remit en marche. Je le caressai, et l'obligeai à se mettre en place. Petit à petit, il vint se mettre sur la main. Je le félicitai et commençai à décrire une volte. Sur celle ci, je pressai ma jambe intérieur, et gardai celle extérieur isolée pour éviter que les hanches de mon cheval sortent. Et grâce à mes aides, il s'incurva. Je le félicitai et le remis sur la piste.
Je nous engageai dans une diagonale. Je pressai alternativement mes mollets, et Oxygène allongea le pas. "Bien loulou ! Je vois que tu n'as pas perdu !" Je le caressai, et marchai maintenant à main gauche. Je fis un tour d'un pas tonique avec un cheval en place, et le mis ensuite sur un cercle. Je cherchai à l'incurver, et en bon cheval de dressage qui obéit bien à son cavalier, Oxygène s'incurva. Je le laissai sur le cercle, et le raccourcis. Mon étalon dut s'incurver de plus en plus, pour finir à tourner sur place, plié en deux. Je le caressai et le remis droit sur la piste. Je reculai mes épaules, fermai mes jambes et mes doigts. Oxygène se stoppa. Je me penchai par dessus ma monture pour voir si l'arrêt était carré. Parfait !
Je tapotai l'encolure de mon cheval, et le mis au trot. Il prit un trot très actif, la tête en l'air et m'envoya un coup de cul. Je le stoppai immédiatement en l'engueulant. Interdit ! Je le remis au trot d'une pression de mollet, et cherchai à le mettre en place en jouant dans mes doigts. Au bout d'un tour de piste à main gauche, il vint de mettre en place. Je le félicitai de la voix, et le mis sur un cercle. Comme au pas, je l'incurvai, et raccourcis les cercle, afin de tourner sur place. Je le remis sur la piste après avoir obtenu un bon résultat et recommençai. Cette fois ci, je lui demandai d'abord très large, puis très court. Oxygène couchait les oreilles, il n'aimait pas le dressage. Je pris ensuite une diagonale, et m'assis dans ma selle. Avec mes jambes je demandais un allongement, qui fut très bien exécuté. Je caressai mon étalon.
A main droite, je fis d'abord un ou deux tours de piste, avec un cheval bien sur la main. Il cherchai parfois à relever la tête, mais machinalement je pianotai sur les rennes, et il revenait toujours en place. Pour l'assouplir à droite, je fis des voltes en l'incurvant plus ou moins, mais je ne m'attardais pas trop sur la détente au trot. Après avoir exécuté des voltes aux deux mains, et avec une bonne volonté de la part de mon cheval, je demandai un arrêt, en fermant bien mes jambes. Je vérifiai que l'arrêt était carré. Malgré un postérieur derrière, je laissai filer les rennes et remis mon cheval au pas. Je le laissai étendre son encolure à sa guise. Oxygène repris le peu de souffle qu'il avait utilisé. Après quelques minutes de pas, je jouai dans mes doigts et le bai vint se mettre en place. Je le remis sur la piste, à main gauche.
Je reculai ma jambe droite, et gardai la gauche à la sangle. D'un bond, Oxygène partit au galop. Je détendis mes rennes et le laissait galoper. Il m'envoya quelques ruades et sauts de moutons, mais avec l'habitude je restai en selle, amusé par mon étalon. Je lui demandai d'allonger en me mettant en équilibre et en pressant les jambes sur les longueurs. Content, Oxygène allongeait l'allure comme un dingue, mais devait revenir très vite quand je le rassemblai sur les largeurs. Je fis cet exercice sur cinq ou six tours, afin de fatiguer mon cheval. Je le remis au petit galop, en m'asseyant dans ma selle. Je lui fis faire une volte, en l'incurvant. Je ne cherchais pas un exercice en particulier pour aujourd'hui, je voulais simplement monter mon cheval, pour le sortir.
Une fois une bonne incurvation obtenue, je le remis progressivement au trot puis au pas. Je le laissai marcher rennes longues, en le caressant longuement. Il souffla, et pendant dix minutes, profita avec plaisir de la pause. Ensuite je repris mes rennes, et remis mon cheval, piste à main droite. Je reculai ma jambe gauche et pressai la droite à la sangle. Oxygène partit beaucoup moins vite qu'à l'autre main. Il était fatigué le pauvre chou ! Comme à l'autre mains, je fis des voltes, beaucoup de voltes afin d'obtenir de bonnes incurvations. Je le remis au trot, et voulut vérifier les bases de mon cheval. Je lui demandai alors des épaules en dedans, des reculés, et des déplacements latéraux. Je constatai avec bonheur qu'il maîtrisait encore tout parfaitement.
Je décidai de la laisser la dessus. Je le remis au pas en reculant mes épaules et en fermant les doigts sur les rennes. Je lui flattai l'encolure tout en le félicitant. Il repris son souffle pendant un moment. J'attendis au moins un quart d'heure avant de l'immobiliser au centre du manège. Je le caressai encore une fois, déchaussai mes étriers et mis pieds à terre. Je dessanglai de trois trous, fis un gros bisous sur le bout du nez de mon beau bai, et lui fis signe de me suivre en le tirant par les rennes. J'ouvris le manège, et le refermai derrière nous. J'éteignis les lumières, dehors il faisait déjà noir. J'emmenai alors Oxygène au box, qui ne se fit pas prier pour rentrer... 1 dressage 2% confiance 1% moral 1% forme | |
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